Spécialités: Radiothérapie

Étude BIRTH : étude de phase 1, randomisée évaluant la faisabilité de différentes séquences d’administration du trastuzumab emtansine (T-DM1) en association avec la radiothérapie cérébrale totale, chez des patients ayant des métastases cérébrales d’un cancer du sein HER2-positif. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la séquence optimale d’administration d’un traitement associant trastuzumab emtansine (T-DM1) et radiothérapie cérébrale totale, chez des patients ayant des métastases cérébrales d’un cancer du sein HER2-positif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en quatre groupes. Les patients du premier groupe recevront du trastuzumab emtansine administré en perfusion intraveineuse suivi d’une radiothérapie séquentielle du cerveau trois jours plus tard, puis une deuxième administration du trastuzumab emtansine au vingt-deuxième jour. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie séquentielle du cerveau suivie d’un traitement par trastuzumab emtansine administré en perfusion intraveineuse au quinzième et trente-sixième jour. Les patients du troisième groupe recevront une radiothérapie séquentielle du cerveau suivie d’un traitement par trastuzumab emtansine administré en perfusion intraveineuse au vingt-deuxième et quarante-troisième jour. Les patients du quatrième groupe recevront du trastuzumab emtansine administré en perfusion intraveineuse suivi d’une radiothérapie séquentielle du cerveau dix-huit jours plus tard, puis une deuxième administration du trastuzumab emtansine au vingt-deuxième jour.

Essai clos aux inclusions

Etude GLIO-SIB-UP : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation d’intensité et boost intégré, associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central, les astrocytes. Différentes possibilités de traitements existent, seuls ou combinés. L’intervention chirurgicale est le premier traitement à envisager mais la tumeur n’est pas toujours accessible. La radiothérapie vise à détruire et stopper le développement des cellules cancéreuses grâce à des rayons. Cette technique est souvent utilisée en traitement principal combiné à une chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments détruisant les cellules cancéreuses. La radiothérapie par modulation d’intensité est l’une des techniques de radiothérapies les plus modernes, elle consiste à délimiter avec précision la tumeur des tissus sains pour ne les exposer qu’à des doses minimes tandis que la tumeur est exposée à une dose importante de rayons. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine et du témozolomide par voie orale tous les jours du premier au dernier jour de la radiothérapie, 1h à 2h avant la séance. Ce traitement sera réalisé conformément au standard actuel comprenant 6 cures de 28 jours. La durée de la chimiothérapie concomitante ne devra cependant pas excéder 49 jours. Après la radiothérapie, les patients seront suivis à 8 semaines puis tous les 3 mois. Une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisée à chaque visite de suivi jusqu’à progression ou durant 2 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie.

Essai ouvert aux inclusions

Etude GFPC 01-14 : Etude de phase 2 multicentrique évaluant l’efficacité d’une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire adjointe à une radio-chimiothérapie concomitante pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade III non résécables présentant une tumeur primitive périphérique. [essai clos aux inclusions] La radio-chimiothérapie (RT-CT) concomitante est le traitement standard des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stades III non-résécables. Une des chimiothérapies présentant le meilleur rapport bénéfices/risques est l’association cisplatine-vinorelbine. La possibilité d’utiliser la vinorelbine orale à J1 et J8 couplée au cisplatine à J1 pour chaque cure pendant la radiothérapie conformationnelle a été démontrée dans l’essai VINCR. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire pour le traitement de la tumeur primitive périphérique en plus de la radio-chimiothérapie concomitante du cancer du poumon non à petites cellules de stade III non résécables. Tous les patients seront d’abord traités par radio-chimiothérapie comprenant une cure d’induction avec du cisplatine administré une fois par voie intraveineuse et de la vinorelbine par voie orale administrée deux fois à une semaine d’intervalle. Puis, en même temps que la radiothérapie, 3 semaines après la cure d’induction, les patients recevront trois nouvelles cures de chimiothérapie avec du cisplatine administré 1 fois toutes les 3 semaines et de la vinorelbine par voie orale une fois par semaines pendant 7 semaines. Les patients recevront également une radiothérapie conformationnelle 3D qui débutera 3 semaines après la cure de chimiothérapie d’induction. Elle sera administrée sur l’atteinte ganglionnaire médiastinale sans traiter la tumeur périphérique, en 33 fractions, à raison de 5 séances par semaine, pendant 6,5 semaines. La radiothérapie stéréotaxique (SBRT) de la tumeur primitive périphérique débute dans un délai de 3 à 4 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Elle est réalisée en 3 fractions un jour sur deux. Dans cette étude seront réalisés des évaluations suivantes : Bilan initial : - Antécédents médicaux et chirurgicaux pertinents, diagnostic complet et traitements préalables du cancer et examen clinique. - Bilan biologique, électrocardiogramme (ECG) (et échocardiographie si nécessaire), fibroscopie bronchique, scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP), imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale fortement recommandée ou scanner cérébral et tomographie par émission de positons (TEP). Suivi des patients : - Une visite de suivi avec examen clinique sera réalisée à 2 mois, 6 mois, 9 mois, 12 mois, 15 mois, 18 mois, 21 mois et 24 mois après la SBRT. - La tolérance sera évaluée en continu pendant toute la durée de l’étude. - Une évaluation tumorale sera réalisée avec : scanner TAP et IRM (ou scanner) cérébrale à 2 mois, TEP et IRM (ou scanner) cérébrale à 6 mois, explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) à 6 mois, puis scanner TAP et IRM (ou scanner) cérébrale tous les 3 mois jusqu’à 2 ans de suivi post-SBRT.

Essai clos aux inclusions

GORTEC-GETTEC CARISSA : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'association du gefitinib (Iressa®) à une radiochimiothérapie par cisplatine en traitement post-opératoire chez des patients ayant un carcinome des voies aéro-digestives supérieures. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’apport du gefitinib (Iressa®), dans le cadre d'un traitement standard des cancers des voies aérodigestives supérieures, comprenant une radiothérapie et une chimiothérapie à base de cisplatine. Le gefitinib est un médicament bloquant spécifiquement des protéines intervenant dans la prolifération des cellules tumorales. Pendant l'intervention chirurgicale, un prélèvement tumoral et un prélèvement de peau saine seront effectués. Suite à l'analyse de ces prélèvements, les patients nécessitant un traitement par radiothérapie seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie qui débutera 6 semaines après l'opération et s'effectuera 5 jours par semaine pendant 7 semaines. Les patients recevront également 3 cures, espacées chacune de 3 semaines, d'une chimiothérapie à base de cisplatine administré le premier jour de chaque cure. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement avec en plus une cure de chimiothérapie comprenant des prises orales quotidiennes de gefitinib. Cette chimiothérapie commencera 1 semaine avant la radiothérapie et s'achèvera 2 semaines après la fin de la radiothérapie (9,5 semaines).

Essai clos aux inclusions

Etude ELAN RT : étude de phase 3, randomisée de non infériorité comparant une radiothérapie adaptée à une radiothérapie conventionnelle chez des patients âgés ≥ 70 ans ayant un cancer ORL. Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) regroupent des cancers des voies aéro-digestives supérieures (on parle aussi de cancer de la tête et du cou), ; ilssont la 4ème cause de cancer en France et ne surviennent généralement pas avant 50 ans. 80% d’entre eux sont des cancers de la gorge (larynx, pharynx) et de la bouche. Plusieurs types de traitements sont utilisés pour soigner ces cancers dont la radiothérapie dont les rayons ciblent les cellules cancéreuses pour les détruire. La radiothérapie standard consiste à traiter le patient en continu sur quelques semaines, ce qui peut entrainer des évènements indésirables tels qu’une inflammation au niveau de la muqueuse buccale (ulcérations, aphtes…). Une nouvelle méthode de traitement par radiothérapie « adaptée » consiste à délivrer une dose plus élevée par séance pour réduire la durée de traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer la non-infériorité d’une radiothérapie adaptée par rapport à la radiothérapie conventionnelle en terme de taux de patients avec un bon contrôle local de la maladie à 6 mois, chez des patients âgés ayant un cancer ORL. A l’inclusion, un examen panendoscopique (examen réalisé sous anesthésie générale permettant l’exploration de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de la trachée et de l’oesophage), et un bilan d’imagerie seront réalisés (tomodensitométrie ORL, du thorax et de l’abdomen, imagerie par résonnance magnétique optionnelle et scanner optionnel). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe standard recevront une radiothérapie sur la tumeur et les aires ganglionnaire sur 7 semaines, en l’absence de toxicité. - Les patients du groupe adapté seront traités en deux temps sur 6 semaines, en l’absence de toxicité. Les patients recevront une radiothérapie sur l’ensemble des volumes de traitement. Un arrêt de deux semaines sera réalisé puis les patients recevront à nouveau une radiothérapie sur la tumeur. Un examen clinique général et ORL sera réalisé à 4 et 7 semaines de traitement, puis à chaque visite de suivi. Les patients seront suivis tous les 3 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi. Le bilan d’imagerie sera réalisé tous les 6 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi (une tomodensitométrie ORL supplémentaire sera réalisée à 3 mois post-traitement). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à la 7ème semaine de traitement, à 3 mois, 6 mois, 1 an et 1 an et demi après la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-867 : étude de phase 3 randomisée comparant la sécurité et l’efficacité de la radiothérapie stéréotaxique du corps par rapport à la radiothérapie stéréotaxique du corps associé à du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules inopérable. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le durvalumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancers bronchiques non à petites cellules. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. La radiothérapie stéréotaxique est une forme de radiothérapie de haute précision qui utilise des microfaisceaux convergents. Cela permet d’irradier à haute dose de très petits volumes dans le corps du patient et ainsi de concentrer davantage de radiation sur la tumeur. Plusieurs résultats de recherche récents montrent son intérêt pour la survie des patients. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité de la radiothérapie stéréotaxique seul par rapport à la radiothérapie stéréotaxique associé à du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules inopérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie stéréotaxique du corps entier, tous les 3 jours pendant 2 semaines associé à du pembrolizumab, toutes les 3 semaines jusqu’à 17 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront une radiothérapie stéréotaxique du corps entier, tous les 3 jours pendant 2 semaines associé à un placebo, toutes les 3 semaines jusqu’à 17 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans.

Essai ouvert aux inclusions